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XVIe-XVIIe SIECLES : MODERNITE ET RIVALITE FRANCO-ESPAGNOLE

Période

Espagne

Hendaye

France

XVIe siècle


1512 Ferdinand le Catholique conquiert la Navarre ave l’aide anglaise et du Pape et l‘opposition de la France

 

1520 Suprématie

Charles I d’Espagne devient aussi Empereur d’Allemagne : Charles Quint



La rivalité franco-espagnole

1512-1524  

des deux cotés de la Baie de Txingudi à cause de la conquête du royaume de Navarre par Ferdinand le Catholique.


                   interdit aux habitants de la rive droite de la Bidassoa d’utiliser des barques avec quille


 L’Espagne et la France

 

La France fera alliance avec les pays protestants et l’Empire Turc-Ottoman pour contrer la suprématie espagnole.

XVIIe siècle

Début du                 de la suprématie espagnole, malgré quelques victoires militaires et le « Siècle d‘Or », déclin face à l’essor de la France

 

 

Graves                         entre Hendaye et Fontarabie.

 

 municipale de Hendaye et obtention des terres des               , des               et des marchés.

Du siège de Fontarabie au


 

Joanis de Suhigaraychipi dit Croisic, corsaire hendayais.

La Croix de Hendaye



La France profite de la guerre de                        pour attaquer l’Espagne.

L’épuisement emmène les deux puissances à la Conférence de la Paix.

Le « Grand Siècle » de Louis XIV



 

SEIZIEME       

 SIECLE 

 

  

Les quatre grands changements qui pointent à la fin du XVe vont voir le jour.

Le nouveau continent et l’ouverture des routes ultra maritimes qui permettent l’expansion économique et la progression d’une économie du marché donnent à l‘Europe Occidentale la suprématie mondiale.

Le poids économique et politique de la bourgeoisie est de plus en plus décisif, les états modernes -L’Espagne, La France, L’Angleterre, La Hollande, se consolident en une belliqueuse rivalité, et la Renaissance du XVIe siècle s’exprime dans les progrès culturels, scientifiques et artistiques, mais aussi dans la rupture de l’unité chrétienne qui s’ajoute à la lutte entre états.

Le pouvoir royal se renforce encore plus, devenant absolu dans la plupart de pays.

La France se voit encerclée par la Maison de Habsbourg qui règne en Espagne, première puissance occidentale, avec son empire ultra maritime, et sur l’Autriche, puissance dans l’Europe orientale puisque elle va monopoliser pratiquement la couronne impériale allemande et constituer le bastion contre l’expansion de l’empire turc- ottoman dans le sud du continent européen.

Malgré les changements économiques, sociaux, politiques et culturels, les caractères essentiels du féodalisme (inégalité juridique, privilèges, alliance entre le pouvoir monarchique et l’église) survivent.

  



En 1512, les armées castillanes et les troupes de la province de Guipúzcoa envahissent la Navarre, conquête facilitée par deux évènements importants :

- une partie de la noblesse navarraise est passée du côté de la Castille, en échange de promesses de titres et de carrières dans l'armée et l'administration castillanes ;

- Rome dépouille les souverains navarrais de toute légitimité après que le pape ait rédigé une bulle qui excommunie les « Basqites cantabres ».

La résistance des Navarrais est acharnée, elle se termine en juillet 1522 à Maya (Amaiur), où des Basques de toutes les provinces sont venus défendre les souverains navarrais. Les élites aristocratiques, religieuses et intellectuelles qui n'ont pas rallié les Castillans sont supprimées ainsi que les minorités musulmanes et juives qui se trouvaient en Navarre.


En1512, les Anglais dévastent Hendaye lors de la conquête de la Navarre par Ferdinand le Catholique dont ils sont les alliés, un autre allié étant le Romain Pontife.

Jean d’Albret, roi de Navarre, et le Duc d’Angoulême -futur François I- vaincus, fuient par la Bidassoa.

Construction rive gauche d’un Château fort en Face du gué de Béhobie -appelé plus tard Gasteluzar- ordonné par Ferdinand le Catholique.

 

1521-1524 : La tentative de reconquête de la Navarre ravage les alentours de la baie de Txingudy, et au-delà.

Les Albret veulent récupérer leur royaume avec l’aide de la France de François Ier rival de Charles V d’Allemagne et Ier d’Espagne.

 

En 1521, l’amiral Bonnivet traverse la Bidassoa, prend Gasteluzar, incendie Irun. Il se rend maître de Fontarabie et il décide la construction d’une autre tour de défense sur la rive hendayaise. Le château de Gasteluzar va être miné et, bien qu‘il soit repris par les Espagnols avant l’explosion, son état est très détérioré .


En 1522, les sieurs d’Urtubie et de Saint Pée, avec la milice de Labourd et les mercenaires allemands, traversent la Bidassoa, prennent le mont d’Aldabe mais seront délogés le jour de la Saint Martial par la milice de Guipúzcoa. Le mont Aldabe est rebaptisé Saint Martial et le souvenir de ce fait d’armes constituera jusqu’à aujourd’hui la grande fête d’Irun.


En 1524, le connétable de Castille passe la Bidassoa, ravage le Prieuré de Santiago, le bourg de Hendaye et le reste du Labourd, sauf Bayonne ; de retour en Espagne il réussit à déloger les français de Fontarabie.


En 1529, Charles V abandonne le territoire navarrais du versant nord des Pyrénées à ses anciens rois considérant trop coûteuse sa défense et pour s’attirer l’amitié du Roi de France. Avec la fin du siècle Henri III de Navarre deviendra Henri IV de France.


En 1539, Charles V dans la Baie de Txingudi. Depuis quelques années, les relations entre Charles et François se sont améliorées au point que l’Empereur embarquera à Fontarabie pour se diriger vers Biarritz et ensuite traverser la France pour aller aux Pays Bas mater une rébellion. Avant de se faire à la mer il décide la non reconstruction du château de Gasteluzar mais décide d’améliorer les défenses de Fontarabie.


1542 : D. Sanche de Leyva, capitaine général, vice-roi de Navarre, refoule de la Bidassoa la milice du Labourd, brûle Urtubie et pousse jusqu'à Saint- Jean-de-Luz avant de repasser.


1558 : Philippe II, roi d'Espagne, et sa femme Marie Tudor, reine d'Angleterre, sont contre Henri II, roi de France.

Sous les ordres du duc d'Albuquerque, le capitaine général Diego de Carvajal s'avance rapidement de Fontarabie et brûle entièrement Saint-Jean-de-Luz, le 31 juillet, ainsi que le rapporte l'historien Garibay qui participa à l'expédition. Le roi de France donna 18 000 livres pour reconstruire le quai.

En retour, Antoine de Bourbon avec les troupes protestantes de sa femme Jeanne d'Albret, reine de Navarre, échoue contre Fontarabie.


1565 : L’entente retrouvée entre les deux royaumes. Sur la rive de Hendaye Charles IX et Catherine de Médicis, sa mère, rencontrent sa sœur et fille Isabelle, reine d’Espagne car épouse de Philippe II.

Elisabeth de Valois, sa sœur est mariée à Philippe II d'Espagne.

Transportés à la rame « à un lieu appelé Endaye » le 14 juin, le roi et les deux reines y prirent une riche collation avant de gagner Bayonne et après 17 jours de fêtes, la reine mère a raccompagné sa fille à Hendaye.


Fontarabie


En 1510, les habitants de la rive droite de la Bidassoa navigueront avec des barques sans quille d’après la sentence prononcée à l’unanimité par une commission mixte franco-espagnole qui ne se prononce pas sur la propriété de la rivière : espagnole d’après Fontarabie, partagée entre les deux royaumes d’après le seigneur d’Urtubie.


Suprématie espagnole


En 1526, François 1er vaincu et prisonnier à Pavie par larmée de Charles V est amené à Madrid. Il rentrera en France et, en échange, ses deux enfants devront être envoyés à Madrid. Père et enfants traversent sur des barques la Bidassoa en sens opposé.

 

En 1530, deux barques bien surveillées se croisent au milieu de la Bidassoa : en direction de la France les deux enfants de François 1er, en direction de l’Espagne les deux millions d’écus d’or de la rançon que la France payait à l’Espagne pour la libération de François 1er.

Plus tard, le même jour, une autre embarcation faisait passer en France la sœur de Charles V, Eléonore, pour épouser le roi de France.

 

Rivalités entre la France et l'Espagne


En 1519, Charles Quint est désigné empereur et devient maître de l'Allemagne. François 1er qui était candidat, avait dépensé une fortune pour acheter le vote des électeurs, 400 000 écus (une tonne et demie d'or) mais Charles Quint lui  avait signé des traites à valoir après son élection pour 851 000 florins (2 tonnes d'or). Les électeurs empochèrent des deux côtés et François ne fut donc pas élu.

 



  

DIX-SEPTIEME 

SIECLE 



1609 : Les Hendayais désarment la tour de Munjunito des canons qu'ils y entretenaient.


1615 : Anne d'Autriche, sœur de Philippe IV d'Espagne, par son mariage avec Louis XIII de France, Elisabeth de France, sœur de Louis XIII, à marier avec Philippe IV d'Espagne, sont échangées le 9 novembre dans l'île de la Bidassoa et séjournent tour à tour à Saint-Jean-de-Luz et Fontarabie.



 

Philipe IV par Velasquez


1617-1620 : Les pires années dans les différends Hendaye-Fontarabie.

 

Toujours sur la question de la propriété de la Bidassoa (exclusive de Fontarabie ou partagée entre les deux royaumes ?) les conflits se succèdent : humiliation, emprisonnement des autorités de Fontarabie, séquestration des navires de part et d’autre, prisonniers hendayais à Fontarabie et hondarribitars à Bayonne, médiations sans succès du seigneur d’Urtubie, commissionnés des deux royaumes à propos des limites frontalières…

En 1620 le calme s’impose lors de l’intervention de Philippe III ordonnant la libération des labourdins prisonniers à Fontarabie.


1667-1681 : Affrontements Fontarabie-Hendaye.

Au moins aussi durs qu’en 1617-18, ils vont se dérouler jusqu’à Bayonne. La prise d’embarcations, les emprisonnements, les autorités malmenées, les onze hendayais morts en mer en avril 1681 dans des circonstances suspectes, et des troupes françaises en Labourd sont des aspects du conflit. Fontarabie en appelle directement à Madrid en marge de la Province du Guipúzcoa qui lexpulse de son sein, tous ces faits sentremêlent avec les guerres de Louis XIV qui impliquent plus ou moins directement lEspagne.


LOUIS XIIIANNE D'AUTRICHE

                                                 Louis XIII                                                             Anne d'Autriche

 

 Portraits de Rubens


Richelieu  par Philippe de Champaigne

Wapedia


Indépendance d'Hendaye

En 1617, Hendaye devient une paroisse prenant pour patron Saint Vincent de Dax, évangélisateur présumé des alentours de la Bidassoa, remplacé plus tard par Saint Vincent de Huesca dont la fête est en janvier quand les pêcheurs de baleine sont à terre. Le coût de la construction de l’église est à la charge des hendayais.


1644 : Monseigneur d'Olce, évêque de Bayonne, approuve une Confrérie maritime de Sainte Anne, à Hendaye, avec sa chapelle dans les dunes. Constituée en société de secours mutuel comme la confrérie de San Pedro, elle n'en conserve pas le privilège, qui revient ici à l'Amirauté de Bayonne, de vérifier les rôles d'équipages payés à la part avec « grosse aventure » (avance aléatoire à 25 % d'intérêt), et fixe minimum garanti pour certains morutiers.


1647 : Avec l'accord du châtelain d'Urtubie et des jurats d'Urrugne, le 25 mai, la paroisse Saint-Vincent devient entité administrative séparée, alors que Biriatou dépend d'Urrugne jusqu'à la Révolution, et Béhobie jusqu'à maintenant.


1654 : Indépendance municipale d’Hendaye. Anne d’Autriche entérine la décision de séparation d’Hendaye, d’Urrugne arrêtée en assemblée municipale le 20 mai. Néanmoins son territoire était composé de deux parties discontinues : la portion du centre ville actuel limité par le chemin de fer, la zone du Bas Quartier autour de Belzenia et l’Ile des Joncaux. Hendaye a enfin un maire-abbé et des jurats, un chaperon rouge et noir est l’insigne de leur fonction.


Foires et marchés

En 1663, Louis XIV concède deux foires dans l’année et un marché hebdomadaire pour dédommager les hendayais qui, fréquemment, devaient entretenir à leurs frais les commissaires français et leurs équipages venus conférencier avec les commissaires espagnols sur les différends avec Fontarabie.


Les Joncaux :

En 1629, Louis XIII donne l’île des Joncaux aux Hendayais pour les remercier de leur participation à la libération de l’Ile de Ré qui était aux mains des anglais venus protéger les protestants de la Rochelle.


Déclin :

En 1635, la France, jusqu’alors à l’écart direct de la guerre de trente ans, déclare la guerre à l’Espagne, et l’année suivante Les troupes espagnoles traversent la Bidassoa, occupent Saint-Jean-de-Luz et menacent le sud-ouest. Philippe IV d’Espagne veut ainsi distraire les troupes françaises concentrées du côté des Pays-Bas et de la Franche-Comté sous souveraineté espagnole.


La Guerre de Trente ans -1618-1648- débute comme un affrontement entre la Dynastie des Habsbourg (l’Autriche, l’Empire allemand, l’Espagne) appuyée par l’Eglise Catholique, contre les Etats protestants de L’Empire Allemand qui sont soutenus par la Hollande protestante et la France catholique mais qui souhaite contrer les Habsbourg.

Toutes les puissances européennes termineront impliquées dans le conflit.

Sous l’aspect religieux l’affrontement entre féodalité et absolutisme affleure et s’impose à la paix de Westphalie qui fait de l’état-nation souverain le socle du droit international et contemple la guerre comme un conflit sécularisé entre états souverains.


1636 : La France de Louis XIII et Richelieu est en guerre avec l'Espagne de Philippe IV et Olivares.

Juan de Cabrera, amiral de Castille, passe la Bidassoa le 18 octobre avec 12 000 hommes et le 25 il occupe tout le pays jusqu'à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure où il détruit plus de 400 maisons sur 600.


1637 : Après le comte de Gramont, gouverneur de Bayonne, venu avec 1 000 hommes ruiner le fort de Sainte-Barbe, à Saint-Jean-de-Luz, le duc de la Valette et 500 hommes y attaquent Bordagain le 25 février alors que les 60 hommes des frères d'Amou détruisent le fort de Béhobie. Le 25 octobre, à la nuit, l'amiral de Castille réduit à 4 000 hommes se rembarque de Saint-Jean-de-Luz à Saint-Sébastien et le 27 octobre Béhobie et Hendaye sont évacués.


En 1638 : siège de Fontarabie ordonné par Richelieu après avoir contrecarré l’avancée espagnole de 1636. A partir de juin Fontarabie résistera au blocus par mer (la flotte française face à l’embouchure de la Bidassoa) et par terre (artillerie placée à Ondarraitz –Sokoburu- actuel) jusqu’au 7 septembre quand une armée commandée par l’amiral de Castille arrive par le Jaizquibel et la libère le lendemain, 8 Septembre, fête de la Vierge… et de Fontarabie à partir de cette année là.


1636-1638 : Hendaye brûle, ses archives sont perdues.


1638 : La flotte de l'archevêque Henri de Sourdis bloque Fontarabie par mer le 1er juillet, et les 30 000 hommes du duc de la Valette, sous les ordres du prince de Condé, après avoir occupé Oyarzun, Lezo et Passages, investissent par terre le 10 juillet la ville défendue par l'alcalde Diego de Butron et le commandant Domingo d'Eguia, et malgré les guérillas du colonel Diego de Isasi au-delà d'Irun. Ubilla rentre à la nage dans la place avec un renfort de 80 hommes, et le nouveau gouverneur Pedro de Egea est tué en tentant une sortie avec 250 hommes. Le château du Figuier est surpris le 8 août, puis la brèche est ouverte quand la flotte de Sourdis brûle l'armada de l'amiral Lope de Harces en vue du Jaïzquibel le 22 août.

Par Passages évacué, l'armée de secours du marquis de los Veles couronne le Jaïzquibel mais elle est dispersée par un orage lorsque l'assaut est donné le 1er septembre. La ville à bout de forces et de munitions est débloquée le 7 septembre par le marquis de los Veles et l'amiral Cabrera, La Valette s'enfuit et le prince de Condé signe l'arrêt des hostilités dans l'hôtel de Casadevante resté presque seul intact. La vierge de la Guadeloupe, descendue dans la ville le 1er juillet, est remontée le 8 septembre pour la procession annuelle célébrant sa protection miraculeuse


TRAITE DES PYRENEES


1659 : Pour signer la paix, le roi d'Espagne consent que la frontière coupe en deux l'île des Faisans, au milieu de l'eau, et le traité du 7 novembre est ratifié par les rois le 6 juin 1660 avec un article secret N° 8 nommant du reste le maréchal duc de Gramont, gouverneur de Bayonne, et le baron de Batteville, capitaine général de Guipuzcoa, pour un accord frontalier plus précis.




1659 : « Conférence de la Paix » sur L’Ile des Faisans (c’était sa dénomination en Espagne), de la Conférence désormais en France, dont Fontarabie prétend avoir l’entière propriété mais qui a été partagée entre la France et l’Espagne par une ligne qui la divise en son milieu. La Conférence aboutit au Traité des Pyrénées qui met fin à vingt-cinq ans de guerre entre les deux royaumes.

Hendaye et Fontarabie accueillent alternativement les réunions des secrétaires des ministres Mazarin et Haro pour préparer les conférences que ceux-ci tiennent sur l’Ile des Faisans.

Le Traité des Pyrénées prévoyait aussi d’ultérieures réunions pour traiter de la délimitation frontalière entre les deux royaumes, au niveau des Pyrénées et de la Bidassoa. Les commissaires des deux pays, qui se réunissent sur l’Ile des Faisans, n’arrivent pas à se mettre d’accord, et les différends Hendaye-Fontarabie continueront.


1660 : Rencontre sur l’Ile de faisans de Louis XIV et Philippe IV pour signer le Traité des Pyrénées, suivie de la présentation de la fille de celui-ci, l’Infante Marie Thérèse (mariée par procuration la veille à Fontarabie) à son époux le Roi Louis XIV de France.

L’Ile des faisans -de la Conférence en France- servira dorénavant pour des réunions entre les deux pays et pour l’échange des princesses lors de mariages royaux.


Construction du Fort

1664 : Le capitaine Michel de Lisle arme de 6 canons et 30 hommes du roi une tour d'Hendaye remise en œuvre et fortifiée par des architectes d'état sur demande des habitants. On retrouve alors le nom de Mounjouny de Gource, jurât écrivant au ministre de la guerre en 1666.


1664 : Construction du fort d’Hendaye. Il est doté d’une garnison de trente fantassins et six canons ce qui permet aux hendayais de naviguer avec des barques à quille sans que les habitants de Fontarabie osent protester.


1681 : L'ingénieur de Vigny complète le système fortifié d'Hendaye, comprenant en sus des premiers ouvrages au niveau de l'eau, une batterie à deux étages de 6 canons chacun, en escarpe sur la Bidassoa, adossée à un glacis voûté en forme de carré avec au centre un double donjon en diagonale, à demi souterrain, le tout pour 100 hommes de garnison. Le surintendant des fortifications Vauban visite le pays pour les derniers travaux en 1693, et on y retrouve encore un M. de Gource gouverneur en 1737, puis un corps d'invalides militaires y tient garnison en temps de paix, vers 1770.